Faut-il vraiment faire le bilan de 2020 ?

Voici enfin le dernier jour de cette annus covidus horribilis,  qui a commencé, à Nîmes, par une grisaille mouillée et très désagréable.

Ici, habituellement, il fait beau et nous prenons l’apéro dans le jardin, pour profiter des agréables rayons du soleil.

2020 ne nous aura, décidément, rien épargné !

On ne sait toujours pas si le virus a été créé par un rat de laboratoire pour se venger des expériences que les humains ont fait subir à ses frères et sœurs.

Si c’est à cause d’un mangeur de chauve-souris ou de pangolin, mais avouez que nous n’étions pas nombreux à savoir à quoi ressemblait cet animal étrange !

Si c’est un vieux virus caché à mille lieux sous la terre, en Sibérie, refaisant surface à cause du réchauffement climatique ?

Ou encore si c’est Bill Gates (encore lui, merci les complotistes) et sa 5G diabolique ![1]

En tout cas, cette année ressemble à une grille de l’Euromillions où tu aurais coché tous les bons numéros, mais une semaine trop tard !

Une année qui a passé finalement très vite,

entre les assignations à domicile appelé bizarrement, confinement saison 1 et 2.

Le bracelet électronique sous forme d’attestation (nous sommes un pays de technocrates -paperassiers, que voulez-vous !)

Mais encore les couvre-feux, les cafouillages et autres effets d’annonces de ce gouvernement décidément hors-sol.

Il semblerait que l’alignement planétaire ait un peu merdé !

Et quand tu penses que cette année ne peut pas être pire, Jul s’attaque à Beat it de Michael Jackson à la tronçonneuse et ça fait saigner les oreilles !

Qu’a t-on finalement appris de cette année ?

À part que bien se laver les mains peut nous éviter de nous contaminer (une évidence pas encore très intégrée pour tout le monde !)

On laisse tomber la bise, ma foi je ne vais pas la regretter.

On prend un peu de distance, plus personne ne nous colle dans la rue et ça c’est plutôt agréable.

Pour celles et ceux qui sont au front avec de moins en moins de moyens pour vaincre ce satané covid-19, je propose que pour les remercier, nous respections tous les gestes barrières et mettions en pratique un peu de bon sens civique, comme ne pas jeter nos masques dans la nature ou dans la rue.

Pour les autres qui sont restés chez eux, télétravail ou Netflix en boucle

 J’espère que cette année vous aura appris à savourer chaque moment,

à vivre au jour le jour comme nous devrions le faire plus souvent.

Certains auront profité pour se retrouver en oubliant le stress du quotidien qui dévore tout sur son passage.

D’autres auront passé leur temps à s’oublier dans les pâtisseries, le sport à outrance,

mais peut-être découvriront-ils le bien que l’on gagne à rester tranquilles, de temps en temps, loin du bruit incessant du monde moderne.

Alors que les dernières heures de 2020 sonnent à la porte,  

je n’ai pas envie d’écrire une liste de bonnes résolutions (qui n’est, avouons-le, presque jamais tenue jusqu’à la fin de l’année suivante et nous met juste une pression de dingue !)

je n’ai pas non plus envie de crier : « 2021 ! Ça va tellement être mon année, je la sens super bien (on a bien vu quand 2020 est venu tout fracasser, projet, voyage, travail et rencontre, le french kiss n’aime pas trop le masque !)

Au lieu de résolutions et si nous en profitions plutôt pour nous débarrasser une bonne fois pour toutes de nos excès de bagages.

Si nous entrions dans cette nouvelle année, plus légers.

Sans oublier de rester libre de son passé et des attentes irréalistes des autres.

Et enfin, si nous suivions notre propre chemin, nos rêves les plus fous et notre “légende personnelle” ?

Avec une seule envie, vivre pleinement et intensément chaque seconde dans la bienveillance et la joie. 

Et au pire des cas, on pourra toujours se réconforter avec un numéro vert !


[1] Voir chronique du 3 décembre 2020 https://mirellehdb.com/ca-y-est-jai-la-5g/

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