Je t’ai découvert en même temps que ce pays
aussi étrange qu’inconnu à ma vue.
Mes yeux ne regardaient plus comme à la ville,
oubliant le stress et l’exaspération.
J’ai fui les grands axes et la fourmilière.
Terre rouge et friable,
terre chaude attendant la pluie, des jours et des lunes.
J’ai trouvé la fraîcheur sous les arbres majestueux et centenaires.
J’ai trouvé la douceur dans tes yeux de chat.
J’ai goûté le nectar de ta peau de miel.
Ce voyage loin de moi, m’a conduite jusqu’à toi.
Nous avons fait connaissance dans le langage universel.
Tout était si différent : le son de nos voix, les chemins parcourus.
Nous nous sommes retrouvés dans nos différences.
Nous nous sommes aimés loin des habitudes et des jugements.
C’était bon, c’était doux.
Aussi fougueux qu’un peu maladroit.
Tellement vivant.
Tu étais ce pays que j’aimais,
loin de la ruche et de son bourdonnement.
À des kilomètres des privilèges et des coups bas,
dans la simplicité d’une histoire qui commence.
Dans l’amour le plus nu.
Tu étais ce pays que j’aimais
et qui a disparu à tout jamais.
Emporté par les jeux de pouvoir,
Le combat des egos dans l’arène des sots.
Le bilan fut trop lourd pour nos cœurs purs
Tu étais ce pays que j’aimais,
Où nous avons vécu le meilleur,
et me laisse aujourd’hui le pire.
Avec ma peine, carburant redoutable,
mais cependant, moins puissante que le souvenir de nos amours.
J’adore, superbe texte proche d’un poème
Merci beaucoup Marie-Neige
Mirelle, c’est magnifique !! ce texte est vraiment très beau et touchant, merci à toi… En ce dimanche matin, tu me fais du bien ….
Merci Perrine, ce texte m’a fait du bien à moi qui suis dans une période de profonde mélancolie. L’écriture est vraiment thérapeutique 😃🙏
Quel joli texte , tant de fraîcheur et de réflexion. Merci pour ce voyage
Merci d’avoir voyagé avec moi 😃