Une parade, des aliens, la fée Clochette et Fred Vargas

Hier soir, je pensais à l’interview que je devais faire d’aujourd’hui avec Fateah Issaad, plus connue sous son nom de plume « Fat » qui n’est autre que l’initiatrice des Marchés de l’auto-édition.
J’y pensais un peu avant, évidemment, ma nature de douteuse angoissée refait surface de temps en temps.

La soirée se passe, entre la « rerererediffusion » de Zorro à la TV, un présentateur qui nous informe de la prolongation de notre confinement et ceci pour quinze jours supplémentaires, ajoutés aux débilités quotidiennes de la boîte noire.
C’en est trop pour moi, je laisse mon beau-père devant un programme d’enquêtes policières qu’il affectionne.

Je vais me coucher sans oublier de lire quelques pages et de regarder une série. Je découvre Unorthodox, l’histoire d’une jeune femme dans une communauté juive orthodoxe de New York, qui fuit le carcan de sa communauté à Berlin.

Je me réveille en sursaut à 4 h 11 du matin, il s’agit d’être précise,
avec l’impression qu’une personne, une entité, je ne sais pas bien ce que c’était, me touchait l’épaule gauche, très doucement, mais cela a suffi à me réveiller.
J’enlève mes bouchons d’oreille que j’ai mis à cause du moteur du chauffage/clim sur le balcon qui fait un boucan d’enfer.

Je me rendors rapidement.
Je me retrouve dans une salle d’exposition où des photos de ma vie sont imprimées sur des draps blancs et suspendues aux murs avec une corde.
L’ensemble est joyeux, coloré et part dans tous les sens.
Un peu comme mon cerveau !
La salle est arrondie. Plus tard, je m’en rendrais compte, en sortant du musée, que j’étais à l’intérieur de la tour de Pise.
Fat est là, avec une amie caméraman.
Elles sont venues à Paris (alors que je n’y habite plus depuis 3 ans)
pour m’interviewer.
Dans la rue, nous découvrons une immense parade, avec des enfants déguisés en soucoupes volantes (peut-être que le coronavirus est un cadeau des extra-terrestres ?)
des morts vivants, des fées clochette et d’autres personnages sanglants que je ne reconnais pas.
Sans crier gare, nous décidons d’aller manger une glace et empruntons une ruelle parallèle, désertée par la population.
Nous nous retrouvons dans un restaurant typiquement parisien.
Les nombreux clients discutent bruyamment en se coupant la parole.
Nous trinquons.
Tout à coup, une femme très élégante vient nous parler.
Elle est souriante et je cherche dans ma mémoire, car je l’ai déjà vue quelque part.
Elle signe quelques autographes et s’en va aussi soudainement qu’elle est arrivée.
Je me rends compte qu’il s’agit de Fred Vargas. Une auteure que je vénère.
Je me lève pour lui exprimer toute mon admiration,
 et lui dire à quel point son écriture poétique me touche.
Elle me sourit et s’apprête à me répondre.

C’est évidemment à ce moment précis qu’un chat, dont les miaulements font étrangement penser aux pleurs d’un nouveau-né, me réveille !

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