Devant la vitrine d’une échoppe,
Je suis émerveillée par les pâtisseries qui réveillent mes papilles.
À l’intérieur, l’odeur de cannelle et de sucre glace me réconforte.
J’achète des gâteaux en forme d’ange
pour toutes celles et ceux que j’ai aimés un jour.
Dehors, les premiers flocons de neige
décident de montrer le bout de leur nez cotonneux.
Oh! Cette exquise excitation de fraîcheur molletonnée.
Je me dirige vers le parc où mon esprit aime vagabonder,
puis dispose les gâteaux sur une couverture couleur rubis.
J’envoie, pour chaque âme, un mot bienveillant dans l’univers,
en espérant qu’elles trouveront libération et apaisement.
Où va l’amour que l’on a éprouvé lorsque les histoires ont fané ?
Que faire des sentiments et des sensations qu’il nous reste ?
Les transformer en élixir pour les moments de doute ?
On les porterait toujours près du cœur,
pour réchauffer nos vieilles solitudes.
Et qu’importe l’endroit où l’on se trouve
au fond d’un volcan, d’un nymphée
ou sur les étincelantes neiges éternelles.
Ce que l’on nomme maison,
fait briller éternellement nos soleils intérieurs.
Toujours autant de poésie dans tes mots… vraiment c’est un plaisir de te lire et d’avoir ce petit rendez-vous avec tes émotions si joliment partagées!
merci beaucoup 🙂