L’écriture est un long fleuve pas vraiment tranquille
Les voyelles et autres consonnes martèlent leurs revendications
Les mots, tels des oisillons, picorent dans l’arbre des savoirs
L’imagination, ce puits étrange, tel un volcan entre sommeil et éruption
Les doutes qui, insidieusement, rampent à l’image des serpents venimeux
La page blanche, innocente, troublante et souvent effrayante
Les chemins que l’on emprunte
Si joyeux et quelquefois dangereux
Les rencontres qui changent la vie
en bien ou en mal
les interrogations parfois sans réponse
embaument le cœur d’une mélancolie abyssal
Les sourires croisés, au hasard d’une danse avec l’inconnu.e
La bienveillance d’un matin lumineux où la lune brave le soleil
Ces petits riens que l’amitié vous offre
Un moment de partage, un réconfort inattendu
La somme de nos expériences s’additionne
comme les pages d’un livre que l’on a dévoré
L’écriture est une maîtresse exigeante
Une idylle passagère qui dure toute la vie
Une aventure au cœur de ses entrailles
Des retrouvailles avec soi-même
une victoire sur nos ombres

Jolie analyse poétique…
Merci Christine 🤗
Très très beau. « Une idylle passagère qui dure toute la vie ».
Merci beaucoup Caroline, de ta part cela me touche encore plus 😃