Si tes jours souffrent comme tes nuits
Si tu cries en silence ton mal qui te ronge
Et que le sommeil jamais ne te soulage
Écris ta peine
Si tes douleurs invisibles
Te déchirent les entrailles
Et te laissent livide sur le bord de ta route
Écris ta peine
Si ton âme est un hiver prolongé
Et habite des ténèbres perpétuelles
Dans un aller sans retour
Écris ta peine
Si ton cœur est à feu et à sang
Et te tourmente chaque seconde
Jusqu’à te dire à quoi bon ?
Écris ta peine
Un peu de « Saudade » aujourd’hui dans ce poème si délicat , quel plaisir de te lire même s’il nous rend mélancolique!
Mélancolie est mon deuxième prénom 😉
Joli spleen qui m’emmène dans une forme de douce mélancolie … c’est un coup de cœur 🥰.
Merci Marie, ça me touche beaucoup 🙂
Et d’un coup de crayon magique, tu transforme ta peine.