Ma muse serait-elle vexée par ma chronique d’hier ?
Parce que ce matin, rien, nada, que dalle, nothing !
Pas l’ombre d’une idée, aucun souvenir de rêves abracadabrants ni d’inspiration.
Rien qu’une page blanche, le cauchemar absolu pour une auteure1.
Alors je me pose la question : “comment écrire sur rien ?”
Au premier sens du terme, je n’écris pas sur rien, en l’occurrence,
à cet instant précis 8 h 50 du matin,
j’écris sur le dos d’une “attestation de déplacement dérogatoire”
qui me sert de brouillon.
Au sens figuré, qu’est-ce que le rien ?
Oh la la ! Parler de philosophie, avant même d’avoir pris mon café,
alors que mes neurones ne sont pas tous à leur place, est-ce bien raisonnable ?
Non, je ne vais pas partir dans cette direction.
Comme je me suis interdit de commencer la 4e saison de la casa de papel, avant d’avoir écrit ma chronique quotidienne,
je termine rapidement ce texte, qui n’a ni queue ne tête (et qui est un peu court, mais en même temps, j’ai le droit de prendre un jour de repos, car je ne pensais pas que ce confinement durerait aussi longtemps) en extrapolant ce que chantait Serge Gainsbourg : “mieux vaut ne penser à rien que ne pas penser du tout”.
Aujourd’hui, je vous le dis “mieux vaut écrire sur rien que ne pas écrire du tout !”
Bonne journée et prenez soin de vous.
1 je ne vais pas polémiquer avec de l’Académie française qui n’admet pas le mot “auteure” au féminin, lui préférant “autrice” terme qui heurte mes oreilles. Je me déclare donc, romancière, nouvelliste, car j’écris des romans et des nouvelles. Je vais rajouter chroniqueuse, car cela sonne bien au féminin.
C’est toujours interessant ce qui ressemble à rien! C’est grâce à l’air qu’on fait de la mousse. Et la mousse c’est toujours chouette.